À Paris j'ai fait connaissance d'Alexei Khvostenko (Khvost : poète, peintre, sculpteur, dramaturge, musicien avant-gardiste) personnage culte du monde underground russe. Il a vu l'un de mes spectacles qu'il a aimé et m'a proposé de venir travailler dans son club « Symposium », rue de Paradis. Dans cette ancienne imprimerie clandestine juive de l'époque de la Résistance, il y avait un club d'artistes russes. Là-bas j'ai commencé à enseigner le théâtre russe et faire des mises-en-scène. Un jour dans la cours du « Symposion » j'ai vu une pile d'ardoises. J'en ai pris deux, tourné dans tous les sens et j'ai tellement aimé la matière de cette pierre vivante, que j'ai visualisé d'un coup toute une série de peintures avec les personnages connus de l'Union Soviétique. Plus de 100 vues ont défilé sur mon écran « interne ». J'ai pu faire quelques croquis au crayon que par la suite j'ai transposé sur les ardoises avec de la peinture à l'huile. Ainsi est né un nouveau genre « la caricature monumentale ». Je blague.
"Au sommet". Acrylic, ardoise, 20x30, 2012
"Zeus à l'iPad". Acrylic, ardoise, 20x30, 2012
"Le foot des rhinocéros". Acrylic, ardoise, 20x30, 2014